Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

...quelques mots qui s'échappent du bout de mes doigts....

Derniers commentaires
17 août 2020

Just a message to Grand'pa

Ce jour là,

J’ai fait un nœud au drap,

Pour que tu penses à moi.

 

Sais-tu comment est la vie depuis que tu n’es plus là ?

Sais-tu que souvent je pense à toi ?

Peux-tu, d’où tu es, ressentir cela ?

 

Tu sais nous tous en-bas,

On ne sait toujours pas,

Vers où nous mènent nos derniers pas.

message to grandpa

 

Je me rassure parfois…

Tu penses aussi surement à moi…

J’ai fait un nœud au drap pour ça.

 

C’était juste un jeu entre toi et moi,

Et c’est devenu mon karma,

Mon ultime lien avec toi.

 

Avant qu’on ne pose sur toi ce drap,

J’ai fait un nœud… un nœud pour que tu penses à moi….

Un nœud qui dit « ne m’abandonnes pas » !

 

Depuis ce jour-là,

je suis restée sans voix,

Mais je pense à toi tout bas.

 

Mais toi, où es-tu ? je ne te vois pas.

Pourtant souvent je te perçois …

Et toi … Est-ce que tu me reçois ?

 

M’entends-tu quand je pense à toi ?

M’écoutes-tu quand je parle avec toi ?

 

Si tu peux, fais des nœuds depuis ton au-delà,

Juste pour que je sache que tu seras toujours là.

Publicité
7 mai 2014

Penser autrement pour panser vraiment

« Les problèmes significatifs que nous avons à résoudre

ne peuvent pas l'être en restant au même niveau de pensée

qui était celui dans lequel ils ont été posés ».

 Albert Einstein

 

 

La tristesse, la colère, l’envie, la jalousie, sont autant de sentiments très lourds à porter, si lourds, qu’ils nous coupent nos ailes, nous plaquent au sol, nous immobilisent.

Pour la plupart, ces sentiments ne sont que des témoignages, des expressions de nos peurs. La peur d’être abandonné, la peur de ne pas être aimé, de ne pas suffire à créer chez l’autre de l'intérêt ou l'envie d’échanger avec nous.

Supporter leurs poids pour rester debout nécessite de puiser en nous beaucoup d’énergie. Une énergie que l’on pourrait mettre au profit de notre bien-être si on ne la dépensait pas à tenter survivre à l'écrasement, à la pression qu'ils exercent.

La citation en préambule nous invite à penser qu'un moyen nous est naturellement donner de résoudre un grand nombre de nos problèmes et qu'il consiste à élever notre niveau de conscience. Le terme peut paraitre compliqué mais en réalité il s’agit simplement d’une invitation à nous rencontrer nous-même, à comprendre et reconnaitre le résonnement des choses à l’intérieur de nous-même, à prendre conscience des mécanismes des évènements et des pensées pour mieux les gérer. Elever son niveau de conscience c’est donc être capable d’identifier ce qui nous fait du bien et ce qui nous nuit, pour réussir à prendre de la distance et utiliser notre énergie à bon escient.

Ce travail nécessite cependant d’être totalement honnête avec soi-même ou avec toute aide extérieure que l’on pourrait aller chercher pour le mettre en œuvre. En effet, nos affects, nos sentiments, notre mécanisme intérieur peuvent nous rendre trop rigides pour accomplir seul cette expérience.
On peut être aidé pour s'engager dans ce cheminement. Il est alors absolument nécessaire de faire totalement confiance à la personne qui nous accompagne. Il faut se laisser aller, se laisser manipuler, physiquement ou mentalement, pour que cette aide nous guide vers une autre approche, une autre façon d'appréhender nos problèmes.

Elever son niveau de conscience, c'est donc avant tout faire un travail sur soi. Mais cela ne doit pas se faire au prétexte qu'il le faut, mais réellement parce que cela correspond à un besoin. Aller à la rencontre de soi ne peut pas être un effet de mode, tout simplement parce que la mode est matière, et qu’en opposition, élever sa conscience traduit une volonté de comprendre l’esprit, le cheminement de la pensée et ses conséquences.

Ce besoin doit donc être ressentit. Il peut être ressentit intellectuellement et s’exprimer simplement par notre capacité à le verbaliser, mais il peut aussi être ressentit physiquement. Souvent, à vouloir taire une douleur psychologique, on ne fait que la transformer en douleur physique.
En effet, notre esprit peut parfois s’accoutumer de la douleur causée par des peurs ou des émotions négatives. Il peut même parfois faire comme si ces douleurs n’existaient pas, comme si elles ne laissaient pas de trace. Il peut avoir cette capacité à construire une carapace sur la douleur pour ne pas lui autoriser à s’exprimer. Mais la carapace n’étouffe jamais définitivement…elle ne fait qu’enfermer le mal, elle ne fait que l’installer plus profondément.

C'est en ce sens que je crois que la méthode Coué ou la pensée positive ne suffisent pas, et qu'il est nécessaire, si on cherche à favoriser notre bien être, d'apprendre à élever notre conscience.

4 février 2014

Résiste !

Ca vous arrive vous de vous lever le matin, et vous dire que la journée sera un combat ?…….un combat contre presque tout, en fait surtout un combat contre vous. Jusqu’à hier tout allait très bien, vous avez même réussi à vous convaincre que ce n’était pas juste une apparence, et là au petit matin, tout est gris dedans, même vos trucs et astuces pour garder le sourire et la tête haute ne fonctionnent pas.

Mon truc à moi pour continuer d’avancer sans réfléchir, c’est « Résiste ». Cette chanson c’est une invitation à ne pas courber l’échine, à lever la tête et fixer l’horizon. Ne pas s’oublier dans la foule, refuser de cautionner l’individualisme et l’égoïsme qui régissent malgré tout cette foule de gens autour de nous.

Ils semblent ne faire qu’un tellement ils peuvent avoir la force d’un rouleau compresseur, mais  cette unité n’est pas belle, elle n’est en fait qu’une somme d’individualités prêtes à écraser celui qui refuse de rejoindre le rang, celui qui refuse d’abandonner son rêve, son idéal, son bonheur. Non, ce monde n’est pas le mien, enfin si, mais je n’en veux pas.

Le rythme, les paroles, dans cette chanson, tout nous invite à lever le poing et se remotiver. Pourtant, elle nous fait part aussi de certains constats qui sont très cruels : « tant de libertés pour si peu de bonheur, est-ce que ça vaut la peine ? »……..malgré tout je l’aime cette chanson, elle me dit de ne pas lâcher, de me battre, de résister, de persister dans mes choix, dans ce que je suis, dans la recherche de mon bonheur.

Voilà, je vous ai donné mon petit truc à moi… Certes, je dois vous l’avouer, il n’est pas infaillible, y’a des jours où ça ne suffit pas, dans ces cas-là, je m’autorise à me dire que peut-être demain, ça fonctionnera…..

France Gall - Résiste

Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste

Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste

Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur...
Résiste

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste...

 

25 novembre 2013

Souvenirs, souvenirs

De nature plutot positive, il me plait à croire qu'à trente ans nous n'avons vécu qu'un tiers environ de notre vie. Et déjà, à trente ans, nous avons de nombreux souvenirs. Nous les avons en photos, en vidéos et il y en a qui sont là, dans notre tête. Des moments de nos vies qui sont comme des clichés, des instantanés logés là, dans notre mémoire et que l'on ne veut jamais oublier. J'ai le souvenir d'une scène avec mon fils, il avait à peine 18 mois, et je me suis dit "photographie cette image dans ta tête, et gardes ce souvenir le plus longtemps que tu pourras". Parce que c'est souvent dans le souvenir de ces moments heureux que l'on puise la force d'aller de l'avant.

funambule

On a coutume de dire qu'il faut aller de l'avant et ne jamais se retourner sur son passé. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça. Je crois qu'il faut se rappeler de son passé, d'où l'on vient, avoir conscience du chemin que l'on a parcouru, ça me semble important pour savoir où on veut aller. Libre à chacun ensuite de faire ses choix, de décider de rester dans le sillon de son histoire ou d'explorer autre chose. Mais pour faire ces choix de vie, il me semble important d'avoir des points de référence, et ces repères, où les trouve-t-on si on ne prend pas parfois le temps de se retourner sur son passé ?

Nos souvenirs, c'est notre histoire, ils sont aussi importants que l'avenir vers lequel on tend. Ce qui est compliqué, c'est lorsqu'ils réveillent un sentiment de nostalgie. Je crois que c'est la nostalgie qui empeche d'aller de l'avant, bien plus que le souvenir. La nostalgie, quand elle vous envahit, au début c'est bon, parce qu'elle nous fait revivre par le souvenir des moments que l'on a apprécié. Et puis doucement, presque sournoisement, elle se pare de mélancolie. C'est à ce moment là qu'elle nous paralyse, qu'elle nous fige dans un passé qui n'est plus, que l'on idéalise ou au contraire que l'on voudrait réécrire....Mais il n'y a que nos lendemains que l'on peut écrire.

Je me dit que notre quotidien n'est que le résultat d'un équilibre où l'on entretien à la fois la mémoire de nos souvenirs et l'envie de construire nos lendemains. Chaque jour qui passe, c'est comme un pas de funambule : on se satisfait du chemin parcouru, on prend conscience qu'on est en équilibre et on s'attache à avancer encore, et encore... Dans "Les contemplations", Victor Hugo écrit "comme le souvenir est voisin du remords"......il écrira aussi "Créer, c'est se souvenir".

14 octobre 2013

Sound of silence

C'est fou comme dans la vie, une chose, un sentiment, un état d'ame, peut être tout et son contraire....

Prenons le silence par exemple. L'expression dit "le silence est d'or"...., j'ai envie de répondre "...ou pas" !!!

Sound of silence

C'est vrai que parfois, il peut être plus expressif, plus puissant que des mots. Dans le silence, il n'y a pas de limite, pas de cadre, tout devient infini. Il invite à l'imagination, à la réflexion, sans aucun interdit, aucun garde fou. Dans le silence, tout est permis.

C'est dans le silence qu'on se concentre, que les hommes prient, que les idées naissent. Parce qu'en effaçant toute pollution sonore, toute restristion de l'esprit, il nous invite à l'introspection, à aller chercher au fond de nous des pensées, des possibilités, des solutions. Vu comme ça, le silence est d'or, il est doux, il est salvateur.

Et pourtant, certains silences sont troublants, inquitétants même. Maman de deux jeunes garçons, je vous le confirme, le silence peut aussi être le prélude d'un véritable chaos...

Plus sérieusement, il m'est arrivé parfois d'être confrontée à certains silences difficiles à gérer. Ceux là, ils n'apportent aucun bien-être, aucune perspective. Ils sont tout simplement générateurs de questions, d'interrogations en chaine, et finalement, il ouvrent la voie au doute.

Parce que dans le cheminement de nos idées, dans notre quête de réponse, on ne fait qu'imaginer, extrapoler, jusqu'à se perdre. Et là, le cercle de nos pensées devient vicieux. Focalisé sur le silence, on fini par n'entendre que lui. Petit à petit, il met simplement en exergue l'absence de bruit, de vie, de joie. Il rime alors avec solitude, mais pas la belle solitude, non, celle qui est lourde, pesante. Celle qui est désagréable, difficile à vivre.

Alors on est à l'affut, du moindre son, du moindre signe, comme si tout à coup un simple murmure devenait signe d'espoir. Et tant qu'on ne perçoit rien, tant qu'on n'entend rien, on attend, on cherche, on tourne tous les sénarios possibles.. On réfléchi tellement, que tout se brouille, notre tête devient une vraie usine à gaz...

Et voilà comment ce silence au départ si bénéfique, qui nous invitait à la sérénité, est devenu tout son contraire, un source de doute, de stress, et parfois même de mal être.

Oui, dans la vie, chaque chose peut être tout et son contraire, chaque chose n'est que l'interprétation de ce que l'on en fait. 

Publicité
1 septembre 2013

Let the sun shine

IMG_2330

En réalité, le soleil brille toujours, c'est juste la Terre qui tourne, et donc parfois, on ne le voit pas.

C'est peut-être pour que l'on n'oublie jamais que c'est le principe même de la vie.

La vie, par essence, est belle. C'est simplement l'angle par lequel on la regarde qui définit la teinte.

Pour toutes les choses que l'on vit, il y a deux faces, une sombre, une lumineuse. Il ne tient qu'à nous de regarder vers la lumière.

13 août 2013

Psy’il vous plait, ………..à l’aide !

 Autour de nous, la question est sur de nombreuses lèvres : et toi, tu vois quelqu’un ? Non, on ne parle pas là de sentiments amoureux, la question n’est pas de savoir si on a rencontré l’amour de sa vie, mais bel et bien un professionnel de santé, qu’il soit psychologue, psychothérapeute ou encore médecin généraliste spécialisé dans l’étude du comportement.

Pourquoi poser cette question ? Pourquoi se demander si les personnes qui nous entourent ont aussi besoin de quelqu’un pour les aider, les guider, les orienter ?

 J’y ai beaucoup réfléchi, chacun d’entre nous se traine ses valises, remplies de bonnes et de moins bonnes choses, remplies d’évènements, de phrases, d’habitudes qui ont eu un impact sur nous et qui parfois l’ont encore. Pour beaucoup, nous devons également composer avec des valeurs judéo-chrétiennes qui nous guident, nous rassurent mais parfois aussi nous tétanisent et nous empêchent d’avancer.

Confrontés à notre réalité et aspirés par nos désirs, alors nous cherchons à comprendre. Nous cherchons à élever notre niveau de conscience, à savoir qui nous sommes, ce qui nous anime, quels choix nous apaisent, quelles décisions nous comblent et nous donnent cette sensation d’être véritablement acteur de notre vie.

 Un peu perdu dans cette dualité rêve-réalité, c’est souvent là que l’on commence à lire des articles, des essais, des romans, bref, à se dire que l’on n’est pas seul à se poser les mêmes questions. D’autres en parleront d’abord à leur entourage, familles, amis, et certains se diront : il faut que je vois quelqu’un….

 Ce quelqu’un, c’est ce professionnel à qui on dit un beau jour « Psy’il vous plait…..à l’aide ! ». La première étape est franchie, la démarche est faite, reste à l’assumer et à se laisser porter par la main que l’on est allé chercher. Parfois, le premier contact n’est pas le bon, parce que c’est aussi une affaire humaine que d’expliquer en confiance à quelqu’un que l’on n’a jamais vu que quelque chose ne va pas, mais qu’on ne sait pas vraiment dire quoi.

 Lorsqu’on trouve la bonne personne, celle avec qui une relation s’établie, celle avec qui on ne va pas chercher à tricher, à se cacher, il faut encore savoir que ce n’est ici que la première partie du travail qui est faite. C’est à ce moment là, que l’on rentre vraiment dans le dur du sujet.

Parce que l’objet de cette thérapie, c’est d’aller creuser et de ne pas reculer face à ce que l’on va déterrer. Il faut prendre conscience que si le doigt va être mis sur ce qui ne va pas, si on va être accompagné à faire que ça aille mieux, cela ne peut fonctionner que si l’on a une réelle volonté de le faire.

On ne subit pas une thérapie, on la provoque, on la digère puis on l’assume. Sinon, ce n’est que de la poudre que l’on se met soi même aux yeux. On se rassure, on se dit qu’on a fait la démarche, mais on n’avance pas. Je n’en n’avais pas encore conscience, mais aujourd’hui, je me dis que le plus dur, ce n’est pas de franchir le pas, c’est de continuer à marcher, guidé par cette main que l’on est allé chercher. La route peut parfois paraitre longue, c’est vrai, mais aucun chemin ne mène nulle part….

chemin de vie

12 mai 2013

Tous mes voeux de bonheur !

J'ai souhaité attendre que le débat sur le mariage pour tous s'apaise un peu avant de prendre la parole sur le sujet. Comme chacun d'entre nous, j'ai mon avis sur la question, mais je ne me suis pas retrouvée dans les échanges de points de vue que j'ai pu lire ou entendre.....peut-être simplement parce que derrière le mot "mariage" je ne mets pas la même chose que tout le monde...

mariage

 

La majeure partie de nous estime que le mariage est un engagement, un point de départ dans un vie à deux....mais pour moi, ça n'a jamais signifié ça. Longtemps, j'ai même imaginé le mariage comme une conclusion, comme la célébration d'un amour qui dure depuis si longtemps que jamais il ne s'éteindra et qu'il vaut mieux le fêter autour d'une belle cérémonie avec tous ceux qui, famille et amis, le partagent et le nourrissent au quotidien.

 

Entre temps, les années ont passé, les désillusions sont venues flirter avec cette vision peut-être trop utopique que je m'étais faite du mariage, et plus que jamais aujourd'hui, le mariage ne représente pour moi qu'une situation juridique.

 

L'amour que l'on ressent pour une personne ne peut pas se réduire à une signature sur un papier. Cet autographe n'est pas un engagement. L'engagement, c'est l'effort quotidien que l'on fait pour mener une vie à deux, pour maintenir cet equilibre si fragile qui permet à chacun de s'épanouir. L'engagement ne réside pas dans le fait de signer, mais dans le fait de tenir les promesses que l'on se fait, de se battre pour aller de l'avant, de mettre toujours en accord ses paroles et ses actes, de s'écouter autant que l'on écoute l'autre.......l'engagement c'est la volonté de croire que rien ne sera impossible.

 

A côté de ça, il ya le mariage, ce document que l'on signe et qui fait de nous des conjoints. Mais ce n'est pas ce bout de papier qui nous offre un aller simple pour le bonheur et l'amour éternel. Non, je crois qu'il est juste là pour définir un cadre légal et juridique à deux personnes qui vivent ensemble, qu'elles soient ou non de même sexe.

 

Pour moi, se marier c'est simplement reconnaitre qu'à un moment dans sa vie, on s'aime et on se respecte tellement qu'on choisit de protéger l'autre des aléas de la vie. Parce que la vie est longue et les embûches nombreuses. On ne sait jamais dans quelle direction elle nous mènera, mais l'amour que l'on se porte mérite qu'on décide de protéger l'autre. Protéger celui ou celle qu'on aime du poids du quotidien, de la tromperie ou même de la mort, bref de toutes ces raisons qui font que parfois cette idylle s'achève.

Se marier c'est donner à l'autre la certitude que si un jour on se sépare, ça se fera dans le respect, en mémoire des années où l'on s'est aimé. C'est donner sa parole que le désepoir, la haine, la violence, la rancoeur et l'amertume ne pourront pas gâcher les bons moments du passé.

Se marier, c'est se promettre qu'il y aura toujours des gardes-fous si un jour on venait à perdre pied....parce que personne n'est à l'abri de cela.

 

Mais se marier ce n'est pas la certitude de s'engager pour la vie. L'engagement il est dans l'intensité du regard que l'on porte sur l'autre tous les matins, dans la chaleur du baiser qu'on lui donne en partant au travail, dans le plaisir que l'on a à marcher main dans la main, dans l'envie que l'on a de se retrouver à la fin de nos journées.....l'engagement il est partout, dans ces gestes du quotidien, dans ces mots que l'on échange, dans toutes les attentions que l'on se porte, mais il n'est pas là, en bas de ce document qui s'appelle certificat de mariage.

 

Alors oui, à ce titre, je crois qu'il était important de donner la possibilité à deux personnes de même sexe qui s'aiment de simplement se protéger des aléas de la vie. Parce que les sentiments les plus profonds ne sont pas l'exclusivité des couples hétérosexuels, tout le monde doit avoir le droit de protéger l'être qu'il aime. Le protéger de la folie qui nous guette, des erreurs que l'on peut commettre et des victimes de la vie que nous sommes tous appelés à devenir.

14 mars 2013

Et vous, quel animal seriez-vous ?

Si j'étais un animal, je serais un oursin.....

Oui c'est vrai, c'est peut-être surprenant comme choix, mais plus les années passent, et plus je prends conscience que c'est surement l'animal qui me correspond le plus.

487321_563668170329016_1540589835_n

A priori, il n'y a pas grand chose de très attirant chez l'oursin. Ses grands pics lui confèrent une première impression plutot antipathique et du coup, on n'a pas franchement envie de s'y frotter. Mais derrière ce premier abord froid et peu convivial, il y a au fil du temps une certaine souplesse qui se dévoile. Peu à peu ses longues épines au départ si raides et repoussantes qui nous inquiètent et nous intriguent, se montrent de plus en plus légères et flexibles, accrochant l'oeil pour se laisser apprivoiser petit à petit, jusqu'à les voir épouser les mouvements de l'eau et s'épanouir enfin dans leur environnement.

Alors l'animal nous semble moins rigide, comme empreint d'une douceur qu'on ne lui soupçonnait pas, autant à l'écoute qu'épanoui par tout ce qui l'entoure. Toujours un peu coincé entre la rigidité des rochers auxquels il s'accroche et la légèreté de l'eau qui l'invite à plus de souplesse, de finesse, de subtilité.

Et puis, un beau jour, il se laisse aller, il se laisse emporter par le courant comme on se laisse emporter par le tourbillon de la vie, en roulant sur le sable comme un bien heureux, heurtant parfois des obstacles, mais désormais déterminé, déterminé à découvrir toutes les richesses et les beautés de l'océan, à en prendre plein les yeux, plein le coeur, à vivre pleinement cette sensation de légèreté.

Oui, si j'étais un animal je serai un oursin, parce que sous les épines que l'on voit, se cache un coquillage fragile, sous cette carapace habite un squellette de porcelaine unique que seuls ceux qui savent le manipuler avec une sincère délicatesse réussiront à ne jamais briser, pour que de son passage sur terre on ne se souvienne que d'un animal aussi doux que piquant.

Et vous, si vous étiez un animal......lequel seriez-vous ?

20 février 2013

Lâcher prise...

Quand on a un esprit cartésien, lâcher prise est une véritable angoisse. Ne pas maîtriser les choses, ne pas les baliser dans le temps, dans l'espace, ne pas affecter le code 1 ou 0, c'est compliqué.

papillon_caillou

C'est d'autant plus difficile que lorqu'on réagit avec cette vision binaire des choses, décider de lâcher prise, c'est comme décider de renoncer. Ca veut dire qu'on baisse les bras, on abdique, on refuse de se battre. On abandonne le combat, sans même pouvoir dire qu'il ne s'est pas déroulé à armes égales, que l'adversaire n'était pas loyal, que l'arbitrage était corrompu.

Quand on a cette vision des choses, lâcher prise c'est comme reconnaitre le pouvoir suppérieur de celui qui triche, c'est fermer les yeux sur les dés pipés, c'est accepter que les règles du jeu ne soient pas les mêmes pour tout le monde......comment ne pas trouver cela injuste ?

Forcément, quand on voit les choses comme ça, lâcher prise ça devient un concept difficile à appliquer, qui ne nous libère de rien mais appuie simplement là où ça fait mal, .....sur notre incapacité.

Et puis, je suis tombée sur cette phrase : "Lâcher prise, c'est accepter qu'on ne voit pas complètement, mais croire quand même que c'est beau."

J'ai donc essayé de réfléchir à cette autre façon d'aborder la question, pour voir si ça valait la peine de voir les choses sous un autre angle. On entend tellement souvent que c'est apaisant de lâcher prise......j'ai cherché à comprendre en quoi ce concept si destructeur pour moi pouvait être au contraire bienfaiteur pour d'autres.

En fait, il s'agit d'une vision plus douce, moins rude envers soi-même. Il ne s'agit pas ici de se focaliser sur le fait de savoir si on est capable, méritant, si les choses sont justes ou pas, il s'agit d'accepter, sans avoir cette arrière goût amer que l'on abandonne.

C'est vrai que parfois, malgré toute l'énergie que l'on peut mettre dans les engagements que l'on porte, nos efforts ne sont pas récompensés. Notre mérite n'est pas forcément reconnu, tout simplement parce qu'il peut y avoir de nombreuses interactions qui viennent nous barrer le chemin et nous obligent à prendre une autre direction.

Après tout, puisqu'on n'en est pas responsable, pourquoi s'en vouloir à soi même ? Pourquoi se punir ? Pourquoi ne pas s'accorder le droit d'emprunter cette nouvelle route avec curiosité, sans continuer encore et toujours à s'en vouloir ? sans amertume, sans regret en repensant à cette voie sans issue qui s'est dressée devant nous.

Si on y arrive, alors cela veut dire que la déception ne sera qu'une phase, une période pour digérer vraiment, pour comprendre que l'on n'est pas seul aux commandes, que notre volonté ne suffit pas. Si on y arrive c'est qu'on arrive à être moins sévère avec soi-même, que l'on ne voit pas que nos râtés. . C'est qu'on arrive à laisser nos échecs de côté sans trop s'en vouloir, sans leur donner trop de place, sans qu'ils nous handicapent.

 

Publicité
1 2 3 > >>
...quelques mots qui s'échappent du bout de mes doigts....
  • Humeurs du jour, quelques pensées qui vont, qui viennent, que je couche sur un papier....pour m'exprimer, me libérer, partager des histoires, des sentiments et pour le simple plaisir d'écrire.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité